dimanche 30 décembre 2018

[Bilan 2018] Top 20 - Les meilleurs albums de l'année

Je ne vais pas trop vous ennuyer avec une longue introduction, vous êtes venus pour un Top 20, il est là, les vingt meilleurs albums de l'année, et je ne vais même pas vous entourlouper avec des mentions honorables pour rallonger la liste, non, cette année encore, c'est 20 disques et pas un de plus.
Comme d'habitude, vous allez gueuler, parce qu'il n'y a pas machin, truc est devant bidule, cette merde n'a rien à faire là, mais ce n'est que ma liste, et même si j'ai forcement raison du haut de ma suffisance, vous avez aussi le droit de penser différemment, ce qui implique que vous ayez tort, entendons-nous bien.
Après Ihsahn en 2010, Ulcerate en 2011, Borknagar en 2012, Ulcerate encore en 2013, Aenaon en 2014, A Forest of Stars en 2015, Vektor en 2016, et Akercocke l'année dernière, le grand gagnant de l'année 2018 est...

samedi 29 décembre 2018

[Bilan 2018] Flop 10 - Les Bouses de l'année

C'est la fin de l'année, alors on sort les poubelles, et après les déceptions, voici les bouses, les irrécupérables, les grosses merdes non-recyclables, une seule solution pour ces albums, le passage par l'incinérateur, leur annihilation totale, c'est donc un classement de la honte qui va suivre, je vous ai sélectionné le meilleur du pire, dix albums embarrassants pour leurs auteurs, qui redéfinissent la conception même de la médiocrité, j'espère que vous vomirez.
Allez, on ne perd pas de temps en introduction, on plonge dans la fange, qui pour succéder à Morbid Angel, Wintersun, Megadeth, Centinex, Lindemann, Anthrax, et Suicide Silence l'année dernière ?
And the Loser of the year is...

vendredi 28 décembre 2018

[Bilan 2018] Flop 10 - Les Déceptions de l'année

Le monde des bouses se divise en deux catégories, les albums dont on attendait rien, et ceux dont on attendait quelque chose, c'est cette seconde catégorie qui nous intéresse ici, ces albums dont on imaginait qu'ils pouvaient être bien, et qui ont vite tourné à la catastrophe.
C'est ainsi que vous trouverez dans ce classement des grosses merdes, et parfois de bons disques, ou plutôt des pas trop mauvais, avec un point commun, la Déception, ça aurait dû être bien, mais pour des raisons différentes, ça ne l'est pas, la frontière est mince entre la vraie grosse bouses et l'album décevant, mais elle existe, c'est pour cela que j'ai décidé de diviser le classement des flops en deux catégories distinctes, par contre, du coup, pensez à lire les chroniques si vous voulez plus d'explications.
Bref, assez avec le bavardage et les explications, c'est parti pour le classement des albums les les plus décevants de l'année, dont certains me brisent encore le cœur aujourd'hui...

dimanche 23 décembre 2018

TV Metal (2018 - Semaine 51)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Quelle putain de claque que ce nouveau single des finlandais de Swallow the Sun, le groupe nous propose ici un long voyage aussi naturaliste que mystique pendant plus de dix minutes, un morceau particulièrement atmosphérique qui sert en quelque sorte de bande-son à un splendide court-métrage à la photographie grandiose, bref, c'est l'un des meilleurs clip que j'ai vu cette année.

vendredi 21 décembre 2018

[Chronique] Sulphur Aeon - The Scythe of Cosmic Chaos

Après un brillant premier album, Swallowed by the Ocean's Tide, en 2013, les allemands de Sulphur Aeon sont partis dans un curieux délire, tout faire comme Behemoth, une stratégie qui nous avait Gateway to the Antisphere deux ans plus tard et c'était l'une des plus grosse déception de l'année, c'est un drôle de choix de carrière que de modifier une tambouille particulièrement savoureuse pour se rapprocher du cadavre puant qu'est devenu Behemoth (j'ai une chronique pour ça), Sulphur Aeon passant d'un occulte Lovecraftian Death Metal™ à un Black/Death putassier et facile, et si vous pensiez que le groupe allait se refaire la cerise et reprendre enfin là où les choses s'étaient arrêtées en 2013, vous allez une fois de plus tomber de haut, The Scythe of Cosmic Chaos étant encore plus mauvais que Gateway to the Antisphere, monde de merde...

mardi 18 décembre 2018

[Chronique] Svartidauði - Revelations of the Red Sword

L'Islande, caillou insignifiant perdu dans l'Atlantique, environ 350000 habitants, au moins deux fois plus de moutons, et une horde de groupes de Black Metal qui forme une scène vivace qui s'est largement développée ces dernières années, une scène évidemment consanguine où chaque artiste joue dans divers projets en même temps quand ce n'est pas un seul gars qui se cache derrière plusieurs one-man bands, mais quand même, le nombre de groupe de Black par habitant doit péter tous les records mondiaux.
Svarti Dauði, que google translate traduit par Peste Noire, ou Black Death pour les anglophones, est donc un groupe... de Black ouais, comme vous pouviez vous en douter, mais du Black qui a la densité d'un bon gros parpaing que tu reçois dans la tronche dans un déluge de dissonance et de mélodies cataclysmiques, un parpaing délivré par l'un des groupes les plus importants de la scène Black Metal islandaise depuis la sortie de son premier album Flesh Cathedral il y a déjà six ans.

dimanche 16 décembre 2018

TV Metal (2018 - Semaine 50)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

Alors qu'on avait rien demandé après la catastrophe Battles, c'est bel e bien un nouvel album d'In Flames qui est annoncé pour mars prochain, et ça promet encore une belle merde, ce premier single est une purge fatiguée renvoyant directement vers Come Clarity, ce qui est déjà largement mieux que tout ce qu'il y a sur Battles me direz-vous, mais je vous (dé-)conseille l'écoute de l'autre single This is our house pour se rendre compte de l'étendue des dégâts, Anders Friden a enfin réussi a transformer In Flames en Passenger, et c'est une immondice sonore, bref, n'attendez rien de cette prochaine dégueulasserie...

jeudi 13 décembre 2018

[Chronique] Marsh Dweller - Wanderer

Si le nom de Marsh Dweller vous dit quelque chose, félicitations, vous êtes un lecteur assidu de ces pages et vous savez déjà que ce one-man band de l'américain John Owen Kerr avait sorti il y a deux ans avec The Weight of Sunlight un premier album particulièrement croustillant œuvrant dans un Black/Folk très référencé et largement influencé par Panopticon, peut-être un peu trop d'ailleurs, car ma chronique de cet album se terminait par ses mots: "dommage cependant qu'il n'est pas suffisamment aventureux pour se détacher complètement de ses influences parfois trop pesantes."
Partant de là, si vous suivez un peu ce qui se passe ici, vous vous doutez probablement que si je prends le temps de vous parler de ce second album de Marsh Dweller, c'est qu'on va avoir affaire avec Wanderer à une bestiole radicalement différente de son prédécesseur, à tel point qu'il va désormais être difficile de classer ça dans la case Black Metal...

dimanche 9 décembre 2018

TV Metal (2018 - Semaine 49)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

C'est le 22 février que sortira ce qui s'annonce déjà comme le disque le moins excitant de l'année prochaine Distance Over Time, pas excitant car cela fait bien dix ans que Dream Theater n'a pas composé un seul morceau cool, se contentant de ressasser toujours les mêmes vieilles idées, bref, parlons plutôt de ce clip ultra cheap (sérieux y'a plus d'argent?) indigne de la stature du groupe, un bête clip de studio où Mangini est juste ridicule à lever ses bras pour atteindre des cymbales accrochées au plafond, et où sort de nulle part des plans où Petrucci fait griller de la viande, on a connu le groupe plus ambitieux (et plus inspiré) par le passé.

lundi 3 décembre 2018

[Chroniques en rafale] Novembre 2018

Je rappelle le principe des Chroniques en Rafale™, comme il m'est impossible de tout chroniquer, par manque de temps, de motivation, ou tout simplement car je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire, je vous propose chaque mois (ou pas en fait, le rythme est plus erratique que ça) un bloc de mini-chroniques où je donnerai mon avis à l'arrache en survolant quelques albums, sans aller en profondeur, en tâchant d'être concis et précis sur ce que j'en pense, il n'en reste pas moins que ce seront des jugements à l'emporte-pièce où l'on sortira souvent le sulfateuse.

dimanche 2 décembre 2018

TV Metal (2018 - Semaine 48)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

Dis-moi qui sont tes guests et je te dirais qui tu es, après le chanteur de Papa Roach, voici une autre figure du Rock alternatif en la personne d'Anders Friden qui se retrouve invité sur un single de Within Temptation, et autant le dire que dans le genre grosse soupe pour ménagère ménopausée on tiens du lourd avec ce morceau garanti sans aucune trace d'agression, c'est tellement mou que ça pourrait servir de musique de fond à une publicité pour des yaourts, niveau clip ça reprend l'imagerie de clip précédent, une histoire de révolution futuriste avec des méchants très méchants et des gentils qui ont des drapeaux, ça promet un splendide album de merde tout ça...

vendredi 30 novembre 2018

[Chronique] Sigh - Heir to Despair

Difficile de décrire la carrière de Sigh à ce stade de son histoire tant le groupe de Mirai Kawashima apparaît plus insaisissable que jamais après presque trente ans d'existence, Sigh est indescriptible depuis ses débuts en 1990 et personne ne semble en mesure d'en donner une grille de lecture aujourd'hui, Sigh se traîne aussi une discographie complètement disparate et hétéroclite où le pire côtoie le meilleur, avec de fugaces moments de génies qui semblent être chez le fan largement suffisants pour éclipser les larges passages à vide qualitatifs et ses albums au mieux passables comme autant d'expérimentations ratées, Sigh étant un groupe aussi bizarre qu'innovant qui a toujours eu le mérite d'essayer de nouvelles choses, et tant pis le fort taux d'échec, la discographie de Sigh peut être résumer par les deux derniers albums, In Somniphobia était un putain de coup de génie, un album éblouissant et presque l'accomplissement de toute la trajectoire du groupe, à son opposé, l'album suivant Graveward était... une merde ¯\_(ツ)_/¯

mardi 27 novembre 2018

[Chronique] Devouring Star - The Arteries of Heresy

Le premier album de Devouring Star, Through Lung and Heart, sorti il y a déjà trois ans n'avait pas franchement retenu mon attention, c'était pas mauvais du tout, entendons-nous bien là-dessus, mais ce mystérieux projet finlandais pratiquait un Black Metal dissonant teinté de Death bien trop proche de Deathspell Omega pour dégager une réelle personnalité, ce qui était dommage pour un groupe de toute évidence particulièrement compétent.
Et puis il y a eu l'EP Antihedron l'année dernière qui changeait radicalement la donne pour les finlandais, qui s'étaient aventurés en territoire Doom pour vingt-cinq minutes bien plus intéressantes que son premier album, Devouring Star nous a donc présenté deux facettes différentes de son art qu'il a décidé de fusionner avec son second album, et autant le dire tout de suite, cette fois-ci ce sera bien plus convaincant et enthousiasmant.

dimanche 25 novembre 2018

TV Metal (2018 - Semaine 47)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

J'étais l'impression que c'était hier que je chroniquais le dernier album d'Evergrey The Storm Within sauf que non, ça date déjà de 2016 et les suédois viennent d'annoncer le nouvel album, The Atlantic pour une sortie en janvier prochain, avec un nouveau single tout ce qu'il y a de plus convaincant, je dois vous avouer que j'aime beaucoup ce morceau, par contre concernant la vidéo, on dirait que le groupe a utilisé un stock footage des paysages islandais filmé au drone lors du tournage des clips pour l'album précédent, c'est joli mais qu'est-ce que c'est chiant...

mercredi 21 novembre 2018

[Chronique] Azusa - Heavy Yoke

J'espère que vous aviez apprécié l'album come-back d'Extol sorti il y a déjà cinq ans, parce que comme c'est parti on est pas sûr d'en avoir un autre, le groupe est reparti en hibernation et ne donne plus aucun signe de vie.
La raison pour laquelle je vous parle d'Extol en intro de cette chronique d'Azusa est que justement on trouve dans ce nouveau projet la batteur David Husvik et l'ancien guitariste de la formation norvégienne Christer Espevoll, deux membres originaux d'Extol qui ont récupéré dans l'aventure l'ancien bassiste de The Dillinger Escape Plan Liam Wilson et, plus surprenant, la chanteuse Eleni Zafiriadou qui nous vient du groupe de pop Sea + Air, ce premier album Heavy Yoke est finalement conforme à ce qu'on pouvait en attendre, ouais, Azusa c'est tout simplement Extol avec une chanteuse...

dimanche 18 novembre 2018

TV Metal (2018 - Semaine 46)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

On attaque avec du lourd et le gros pavé Funeral Doom de Bellwitch, 83 minutes le clip, plus qu'un clip d'ailleurs, puisque c'est le dernier album sorti l'année dernière mis en image avec des extraits de films du domaine public, n'espérez aucune trace d'optimisme dans une vidéo hypnotisante qui colle bien avec le Doom misérable du groupe.

jeudi 15 novembre 2018

[Chronique] A Forest of Stars - Grave Mounds and Grave Mistakes

Quand on parle de A Forest of Stars sur ce blog on ne plaisante pas, c'est du sérieux, car pour qu'un "gros connard qui n'aime rien"™ (sic) comme moi offre à leur album précédent le titre d'album de l'année 2015, c'est que Beware the Sword you cannot see était, et est toujours d'ailleurs, un putain de bon disque qui déchire sa mère la pute, mais vous le savez très bien si vous me suivez un peu, je ne suis pas du genre à tenir compte des statuts des groupes que je chronique, et ce ne serait pas la première fois que je déverse un peu de bile sur un album après avoir encensé le précédent, il faut dire aussi que quand on atteint des sommets, généralement la suite a tendance à être un peu en dessous et à provoquer un désagréable sentiment de déception, fort heureusement, de déception il ne sera pas DU TOUT question avec nos amis britanniques de The Gentleman's Club of A Forest of Stars, Grave Mounds and Grave Mistakes n'est pas meilleur, n'est pas moins bon non plus, il est juste à l'image de la discographie du groupe, à savoir un autre disque à la fois étrangement familier mais fondamentalement différent dans son approche, tout en conservant le style tout à fait particulier du groupe, car ouais, vous ne trouverez pas un groupe qui fait du A Forest of Stars, eux seuls sont capables d'atteindre ce nouveau de raffinement dans leur Black à la théâtralisation avant-gardiste aussi excentrique qu'il peut être déconcertant...

dimanche 11 novembre 2018

TV Metal (2018 - Semaine 45)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

Ouais, vous avez bien lu, il existe bel et bien un groupe qui s'appelle Brothers of Metal, bien sûr qu'ils sont suédois et vous savez bien entendu qu'ils font forcément du Power Metal, le fait qu'ils s'habillent avec des cadavres d'animaux afin de prendre des poses guerrières viriles en rase campagne ne sera pas non plus une surprise, ce chef d'oeuvre kitsch est tiré de leur premier album Prophecy Of Ragnarök (évidemment que ça s'appelle comme ça), sorti l'année dernière chez AFM (évidemment que c'est signé chez AFM, putain...)

samedi 10 novembre 2018

[Chronique] Madder Mortem - Marrow

Madder Mortem est peut-être l'un des meilleurs groupes parmi les plus inconnus de Norvège, cela fait vingt ans que le groupe existe, sort des disques excellents et uniques, en étant quand même passé par Peaceville et century Media, et pourtant... tout le monde s'en fout de Madder Mortem à part une poignée d'initiés, on a même failli les perdre en route après un Eight Ways en 2009 qui fut suivi d'une bien trop longue période de silence, il aura fallu attendre 2016 et la sortie de Red in Tooth and Claw, un disque encore une fois bien différent des précédents, pour qu'on ait des nouvelles et que Madder Mortem fasse, un peu, parler de lui, l'approche un peu plus accessible de l'album et la signature sur un petit label comme Dark Essence qui semble s'occuper enfin correctement d'eux a permis au groupe de toucher un public plus large, Marrow arrive seulement deux ans après et semble bien décidé à capitaliser sur ce petit succès, mais comme toujours avec les norvégiens, il n'était pas question de refaire deux fois le même disque, ils ont juste décidé de sortir l'un de leur meilleur album cette année, rien que ça.

dimanche 4 novembre 2018

TV Metal (2018 - Semaine 44)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

Juste à temps pour Halloween, Slipknot a sorti un nouveau single avec un clip où ils ont filmé des types masqués dans un hangar, ouais, c'est pas terrible, mais ce n'est rien à côté de la purge auditive qui accompagne le truc, c'est ce qu'on appelle communément une grosse merde, globalement une sorte de Nü Metal pourri périmé depuis au moins 2002, ça manque de couilles, c'est basique, sans imagination, ça sent le vite-torché et le recyclage, bref, une grosse merde.

mercredi 31 octobre 2018

[Chroniques en rafale] Octobre 2018

Je rappelle le principe des Chroniques en Rafale™, comme il m'est impossible de tout chroniquer, par manque de temps, de motivation, ou tout simplement car je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire, je vous propose chaque mois (ou pas en fait, le rythme est plus erratique que ça) un bloc de mini-chroniques où je donnerai mon avis à l'arrache en survolant quelques albums, sans aller en profondeur, en tâchant d'être concis et précis sur ce que j'en pense, il n'en reste pas moins que ce seront des jugements à l'emporte-pièce où l'on sortira souvent le sulfateuse.

dimanche 28 octobre 2018

TV Metal (2018 - Semaine 43)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

On a connu Powerwolf bien plus inspiré dans ses clips, d'habitude on se tape les conneries habituelles sur fond vert mais c'est généralement bien maîtrisé, là on a droit à un clip tout nul intégralement en cgi, avec un moine qui fight un démon lanceur de boules lumineuses, putain, ce clip et son concept sont aussi rincés que la musique pratiquée par les teutons aujourd'hui...

mardi 23 octobre 2018

[Chronique] Soulfly - Ritual

Si vous pensiez vraiment que je n'allais pas m'intéresser à ce nouveau disque du gros Cavalera vous vous mettiez le doigt dans l’œil, cela fait des années que je suis en croisade pour vous dire à quel point les albums de Cavalera Conspiracy ou de Soulfly sont des furoncles infâmes, ce n'est pas aujourd'hui que je vais arrêter, bien sûr que je vais recycler mes arguments, mes jeux de mots pourris, mes insultes, mais le recyclage n'est-il pas la seule chose qu'est capable de faire également Max Cavalera et sa troupe de baltringues ? alors ouais, c'est parti pour une chronique de vieux cons qui radotent et qui recyclent des deux côtés, parce que ce Ritual est tout aussi dégueulasse que le précédent Archangel ou le dernier Cavalera Conspiracy (de toute façon c'est exactement la même merde), un produit vite torché qui ne servira que d'excuse à une nouvelle tournée intensive pour remplir les caisses où notre sac poubelle brésilien se traînera comme une vieille daube rincée...

dimanche 21 octobre 2018

TV Metal (2018 - Semaine 42)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

C'est la grosse nouvelle de la semaine qui a plongé le monde dans l'effroi et la stupéfaction, Yuimetal, l'une des deux gamines qui sert à rien dans Babymetal, a rendu son tablier afin de poursuivre une éventuelle carrière solo, merde, il va donc falloir la remplacer par une autre gamine pour faire des chorégraphies débiles pendant les concerts, sinon à part ça, Babymetal en a profiter pour sortir un nouveau single d'une affligeante banalité, mais c'est ce que fait le groupe depuis deux ans, du Crapcore/Djent basique qui a perdu toute la folie des débuts...

mardi 16 octobre 2018

[Chronique] Behemoth - I Loved You at Your Darkest

On avait quitté Behemoth en 2014 après la piteuse entreprise visant à capitaliser sur la notoriété acquise par son leader Nergal après la médiatisation de sa leucémie, The Satanist était un album plutôt raté malgré quelques très bonnes idées disséminées vers la fin de la galette, et même si je le qualifiais d'échec à l'époque, il n'y avait pas grand chose de honteux musicalement, après au niveau des intentions, on pouvait y trouver à redire, The Satanist était marqué par la volonté de Nergal de s'établir comme un vrai artiste et de toucher un public bien plus large et mainstream, l'album étant porté presque uniquement par la personnalité de son chef d'orchestre/attention whore de service, Behemoth n'étant plus qu'un vecteur servant à emmener Nergal vers la célébrité à grand coup de Black/Death aseptisé, parce que ouais, autant aller droit au but, I Loved You at Your Darkest est de très loin l'album le plus dégueulasse infligé à nos oreilles par le polonais et ses sbires, une authentique merde putassière dépourvue de couilles, autopsie du cadavre...

dimanche 14 octobre 2018

TV Metal (2018 - Semaine 41)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

On attaque avec de la classe et du bon goût pour les tchèques de Solfernus, un groupe de Black dont l'argument de vente principal est de vous coller un 18+ dans le titre de la vidéo en vous faisant miroiter des boobs, sauf que dans la fausse caverne en carton il y a tellement de fumée qu'on va pas en voir beaucoup des boobs, la scène la plus explicite étant bien entendu ce passage où 3 meufs à poils (de dos) se prosternent à genoux devant le mâle alpha, ajoutons à cela un penchant certain pour l'incrustation de flammes moches et on obtient une bonne grosse daube pleine de clichés...

dimanche 7 octobre 2018

[Chronique] Horrendous - Idol

L'air de rien, en même pas quatre ans et en trois albums sortis entre 2012 et 2015, le jeune groupe américain s'est hissé dans les hautes sphères du Death Metal, en partant d'un Death vindicatif façon revival Old School qui malgré tout apportait un regard neuf sur le genre, Horrendous s'est fait de plus en plus explorateur et apte a faire bouger les lignes, après le juvénile The Chills, Ecdysis puis Anareta n'ont fait que rapprocher le groupe de l'excellence progressiste qui avait habité les productions de grands anciens comme Atheist ou Cynic.
Aujourd'hui le groupe est dans une situation étrange, il a passé le fameux cap du troisième album avec brio et une classe folle, et l'attente est désormais énorme, il ne bénéficie plus de l'effet de surprise non plus, il se doit de répondre à une question, on va où quand on est déjà au sommet?

TV Metal (2018 - Semaine 40)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

Rien qu'avec son titre, I Loved You At Your Darkest, bien pourri, j'ai pas envie d'écouter le nouveau Behemoth, et c'est encore moins le cas après m'être tapé cette grosse purge de single atmosphérique mou de la bite qui n'a même pas le bon goût d'être ne serait-ce qu'un tout petit peu tendancieux ou subversif, le clip est même en version censurée avec les boobs floutés, bref, une bonne grosse daube de la part des polonais, ce qui commence à devenir une sale habitude...

dimanche 30 septembre 2018

TV Metal (2018 - Semaine 39)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

J'avais presque oublié que Within Temptation existait encore et c'était mieux ainsi depuis la purge Hydra en 2013, pas de bol, faut bien payer les factures et le groupe est de retour aux affaires avec un nouvel album Resist à sortir le 14 décembre prochain dont voici le premier single, deux choses à dire, visuellement le groupe se lance comme tous les leaders du sympho/Power ou assimilé dans le délire futuriste, un gimmick qui commence déjà à s'user, deuxièmement, musicalement c'est de la pure daube accessible à destination de la ménagère, un refrain catchy, un gimmick sonore récurrent qui rentre dans la tête, et des conneries dubstep/électronique, autant le dire tout de suite, ça promet un album encore une fois dégueulasse.

vendredi 28 septembre 2018

[Chronique] Anaal Nathrakh - A New Kind of Horror

C'était vachement cool avant Anaal Nathrakh, vous vous souvenez, quand le duo anglais parvenait à créer de véritable bulldozers auditifs tout en étant impitoyablement texturés et étrangement mélodiques, du Black, du Grind, de l'industriel qui ressemblait à un curieux mélange bruitiste entre le City de Strapping Young Lad et du Prometheus d'Emperor, la musique en forme de terrorisme sonore du groupe frappait juste avec une précision insoutenable et demeurait diaboliquement abrasive, mais ça c'était avant, avant que le groupe modernise son son en se débarrassant de sa crasse qui lui allait si bien, et ne tournons pas autour du pot, A New Kind of Horror c'est A Same kind of Usual Shit musicalement parlant, en encore moins bien que les albums précédents, à croire que le groupe a choisi de continuer à patauger dans l'ornière artistique dans laquelle il est tombé il y a maintenant une dizaine d'années.

jeudi 27 septembre 2018

[Chronique] Voivod - The Wake

Sorti il y a déjà cinq ans, Target Earth marquait ce que l'on pouvait considérer comme un vrai retour pour Voivod, non pas que le groupe avait vraiment disparu, mais il faut bien avouer que depuis le milieu des années 90, entre les problèmes de line-up, le décès de son guitariste Piggy en 2005, et des albums pas vraiment bons, surtout dans les années 2000, la trajectoire de Voivod s'était écrite en pointillés au point qu'on imaginait pas forcément que les canadiens parviennent à se reprendre et à remettre la machine en route, c'est pourtant ce qui s'était passé avec Target Earth, album remarquable qui était parvenu à complètement relancer le groupe et à le replacer sur l’échiquier des légendes du Metal encore en activité, parce que ouais, Voivod est un groupe légendaire, peut-être pas le plus accessible ni le plus bankable, mais probablement l'un des plus novateurs et influents des années 80, toujours prompt à se remettre en question et à continuer son évolution plutôt que de vainement se répéter...

dimanche 23 septembre 2018

TV Metal (2018 - Semaine 38)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

Mayan, projet parallèle de l'Epica Mark Jansen devenu au fur et à mesure une sorte de all-star band gargantuesque du Metal symphonique hollandais avec un line-up grossissant à vue d’œil pour arriver à neuf membres aujourd'hui, vient de sortir son nouvel album Dhyana ce vendredi, et en profite pour le promouvoir avec un clip bizarre aux effets spéciaux plus que limite, notamment la partie en enfer où le personnage principal y rencontre le diable en CGI dégueulasse, sinon à part ça c'est du Metal symphonique typiquement hollandais et vous pourrez voir défiler tous les chanteurs du groupes dans les parties en hangar du clip.

[Chronique] Deicide - Overtures of Blasphemy

Ce qui est dommage avec la carrière de Deicide, c'est que Glen Benton n'ait pas respecté sa promesse de se suicider à l'âge de trente-trois ans, c'est super con, ça aurait éviter que son groupe continue de sortir des albums tous plus moyens les uns que les autres, voir parfois complètement nuls, et c'est un peu toute l'histoire de Deicide, un groupe superbement moyen qui a sorti un disque en 1992, Legion, appartenant au panthéon du Death Metal, et qui depuis n'a eu de cesse de sortir des album crapoteux en hurlant de manière tout ce qu'il y a de plus puérile sa haine contre le petit-jésus™.
Bon, ok, si Benton s'était mis une balle comme c'était prévu, on aurait pas eu cette anomalie Stench of Redemption en 2006, ce qui aurait été dommage, une anomalie car putain de merde ce que ce disque était putain de bon, ce qui n'a pas empêché Deicide de reprendre sa routine d'albums alternant entre le moyen et le nul, dont le dernier il y a cinq ans qui sans être mauvais était fabuleusement chiant et ennuyeux, ce qui ne laissait pas augurer d'un nouveau disque particulièrement brillant...

dimanche 16 septembre 2018

TV Metal (2018 - Semaine 37)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

Le nouvel album de Deicide est sorti cette semaine, je l'ai téléchargé illégalement parce que le groupe ne vaut pas beaucoup mieux et je ne l'ai toujours pas écouté, je dois bien vous avouer que le peu que j'en entendu ne m'a particulièrement enthousiasmé, même si ce single remonte un peu le niveau et que je je le trouve plutôt cool, si vous ne trouvez pas sur ces pages une chronique de Defying the Sacred cette semaine, c'est que l'album prendra un vieux 2.5/5 dans les mini-chroniques à la fin du mois...

vendredi 14 septembre 2018

[Chronique] Satan - Cruel Magic

Difficile de faire plus culte que les anglais de Satan quand on parle de NWOBHM, difficile aussi de faire plus chaotique comme carrière, car malheureusement, malgré la brillance de son premier opus de 1983 Court in the Act, Satan a eu une trajectoire intermittente et fragmentée, entre changements de personnels, changements de nom s'accompagnant souvent de changements de style, il est quasiment impossible de résumer tout ça de manière claire et c'est bien évidemment ce qui a empêché le groupe d'avoir la carrière qu'il aurait du avoir, lui offrant juste le statut de groupe culte et légendaire.
Pourtant, contre toute attente, et après trente ans de bordel, il y a eu un miracle, Satan est parvenu à revenir avec son line-up de 83 afin de s'offrir l'un des plus improbables come-back de l'histoire du Heavy Metal, car Satan n'est pas revenu pour prendre des chèques en festival en jouant sur la fibre nostalgique comme des vieux cyniques, Satan est revenu pour botter des culs à la chaîne et donner la leçon aux petits cons du neo-vintage, avec sincérité et intégrité, et l'amour du travail bien fait, les excellents Life Sentence en 2013 et Atom by Atom deux ans plus tard ne faisant que renforcer leur statut de légende...